Question:
A quoi sert la livebox?A quoi sert le wifi?
2008-01-07 12:46:37 UTC
Bonjour, j'aimerai souscrire a une formule orange internet,télé,téléphone illimité.
Avec quel matériel puise-je être connécté à internet sans fil?
Faut-il prendre une livebox ou wifi?
Huit réponses:
2008-01-07 13:01:16 UTC
Pour souscrire ton Abonnement Orange et l'ensemble internet;télé;téléphone illimité Orange va t'expédier un boitier nommé Livebox avec abonnement de 3€/mois.

Une fois la configuration effectué avec ce boitier que ce soit au niveau de ton pc que celui de ta télé dans la mesure ou ta ville permet l'acquisition tv, et le téléphone illimité à 10€/mois, tu adopteras ou pas pour une liaison wifi de ton pc vers le boitier ou de ta tv vers le boitier et également de ton portable fixe sans fil, pour la téléphonie.Ne t'inquiètes pas tout est très bien indiquée sur ta notice d'installation de ta Livebox.
2016-03-17 08:41:29 UTC
t'es blonde toi, non? je m'en doutais... alors, moi, pour éviter ce genre de souci, j'ai une "virgule" ou laya spot pour les initiés et..... même moi j'arrive à m'en servir !!!! amuse toi bien!! bises bella
Lamradnane
2008-01-10 04:33:04 UTC
LiveBox :







La Livebox est un appareil électronique fourni par le Fournisseur d'accès à Internet Orange (anciennement Wanadoo) à ses abonnés ADSL en France, au Royaume-Uni, aux Pays-Bas, en Suisse et en Espagne, mais également par Mobistar en Belgique et par TPSA en Pologne. Elle permet de bénéficier du Quadruple Play. La Livebox est produite par Thomson ou Sagem depuis septembre 2004 et en Décembre 2006 elle est déjà vendue ou louée à plus de 4 millions d'utilisateurs en France. Mais seule la France offre les modèles des deux constructeurs ; le Royaume-Uni, l'Espagne, et la Belgique sont exclusivement Inventel, les Pays-Bas et la Pologne uniquement Sagem.



Cet appareil sert principalement de modem ADSL, mais permet aussi aux opérateurs de proposer des services ajoutés utilisant le support ADSL, comme la télévision (via un décodeur externe en option) ou la téléphonie (via une prise RJ-11).



La Livebox permet d'offrir sur un support unique plusieurs types de terminaux, donc plusieurs types de services : téléphone (téléphonie), micro-ordinateur (accès Internet), téléviseur (télédiffusion, bouquets de programmes, vidéo à la demande...) "via" un décodeur externe en option. En ce sens, il s'agit de bien plus qu'un simple modem ADSL qui n'est qu'une interface entre un ordinateur et Internet. La Livebox est louée aux abonnés ou vendue hors abonnement ; elle est livrée avec des accessoires (câbles, filtres...).



L'offre de téléphonie via Livebox propose différents services dont des forfaits illimités vers les numéros fixes en France métropolitaine.



Livebox 1.0 :



* La norme 802.11g assure une connexion avec un débit plus important entre les différents ordinateurs. La portée de la connexion est également plus grande qu'avec la norme 802.11b, qui reste cependant supportée par la Livebox.

* La sécurité et la facilité d'installation, à l'installation seul le WEP est utilisé, il faut une configuration de l'utilisateur (non triviale) pour utiliser une meilleure technologie (WPA).

* Une compatibilité avec les toutes dernières technologies sans fil (Wi-Fi, bluetooth)

* Une compatibilité avec des services de télévision par ADSL.

* Système d'exploitation utilisé : VxWorks et Linux (grâce à l'utilisation d'un hyperviseur développé en interne), le noyau Linux étant une version modifiée du noyau 2.4.18 (version Sagem) et Linux (version Thomson) 2.4.18 (malgré les infos fournies par nmap : FreeBSD 4.10-STABLE)



Livebox 1.1 :



Pas de réel changement par rapport à la précédente, cette version n'a pas de fonction bluetooth car cela provoquait des interférences avec le Wi-Fi, et est plus évolutive.[1] Le câble de raccordement USB, la rallonge USB et l'adaptateur Wifi USB ne sont plus fournies à partir de cette version, la raison invoqué par Orange est la prépondérance des modes de connection ethernet (par rapport à USB) et le support de plus en plus important du Wifi sur les nouveaux portables du marché.



Cette pratique permet à Orange d'augmenter sa marge sur la location de la Livebox, le tarif de location restant le même en dépit du retrait de ces accessoires. De plus Orange propose de fournir ces accessoires de manière payante.[2]



Livebox 1.2 :



* Cette livebox garde le même design que la précédente, en forme de livre ouvert, mais elle est plus compacte et embarque plus de puissance pour être évolutive.

* Elle a 2 ports Ethernet, 1 port RJ 45 pour l'accès ADSL, 1 port RJ45 pour brancher un éventuel décodeur TV et 1 port RJ 45 pour la téléphonie illimitée (remplace le port RJ11 des Livebox 1.0 et 1.1), 1 port USB. Nouveauté par rapport à la livebox précédente : les boutons explicites wifi, reboot, reset et la résistance accrue aux orages (6000V). Sa clé de sécurité wifi est en WPA par défaut, ce qui augmente la sécurité sans fil.

* Son installation est simplifiée, par des codes couleurs pour les cables. Son utilisation reposant sur l'interface d'administration permet de nouvelles fonctionnalités telles que le réglage des plages horaires d'accès à Internet pour des ordinateurs précis dans la maison.

* Tout comme les livebox précédentes, elle est multiservice : Internet, télévision, téléphone.



Déclinaisons :



* LiveBox THD - (Très haut débit jusqu’à 100 Mbit/s pour l'accès internet par fibre optique) Elle est blanche et fabriquée par SAGEM

* Business LiveBox

* LiveBox Pro : la version Pro a 4 ports Ethernet au lieu de 2 et est exclusivement fabriquée par Thomson ; elle est de couleur grise

* LiveBox classique dite résidentiellede couleur blanche, est fabriquée par Sagem et Thomson, modèles existants: Inventel DV4210-WA[1]

* LiveBox FTTH



Liveservices :



Les liveservices sont des services ou des périphériques associés à la Livebox :



* Unik : Téléphone IP par WiFi et réseau mobile Orange hors de la portee wifi.

* Livephone : Téléphone haute-définition sur IP par base sans fil DECT reliée par l'USB maître.

* Livezoom : Caméra WiFi permettant de visionner à distance la vie de la maison depuis Internet (PC Windows uniquement) ou un téléphone mobile.

* Livemusic : Périphérique WiFi permettant d'écouter les fichiers musicaux présents sur un PC sur Internet ou des webradios depuis une chaine hifi, un home-cinéma.

* Liveplug : Outil permettant de connecter la livebox et la télévision sans câble en utilisant la technologie CPL (les prises électriques du logement).

* Live télésurveillance : service de télésurveillance (avec abonnement) en partenariat avec EPS et Securitas.

* Liveradio : Périphérique WiFi équipé de haut-parleurs permettant d'écouter des webradios et des podcasts. Contrairement à la Livemusic, il n’est pas nécessaire de le raccorder à une chaine hifi.



Certains de ces services ou périphériques sont exclusivement disponibles avec la Livebox.



Décorum :



France Télécom a lancé en 2005 une Livebox Fashion avec une coque rose (20.000 unités), et lors de la fête de la musique une Livebox Music avec une coque Bleue (6.000 unités). Les deux étaient produites par Inventel.[réf. nécessaire]



En novembre 2005, France Télécom offrait 3 modèles d'autocollants pour personnaliser sa Livebox : une skin vache, une skin griboullis, et une skin « Moi j'adore l'informatique ».[réf. nécessaire]



En décembre 2005, France Télécom a diffusé des housses Livebox en fourrure synthétique noire à l'occasion de la sortie du film King Kong.[réf. nécessaire]



De mai à juillet 2007, Orange a proposé le Pack Silver série limitée qui comprenait une Livebox thomson couleur argent avec un Livephone Thomson argent.[réf. nécessaire]



Anecdotes :



Les premiers exemplaires de la Livebox étaient commercialisés sous le nom de Wanadoohome. Mais France Telecom a rapidement renommé sa passerelle internet en Livebox afin d'avoir un nom facile à retenir, international et facilitant la comparaison avec ses concurrents (Freebox, Neufbox...)



Notes et références :



1. ↑ Sagem F@st 3202









Wi-Fi :





Wi-Fi (prononcé /wifi/) est une technique de réseau informatique sans fil mise en place pour fonctionner en réseau interne et, depuis, devenue un moyen d'accès à haut débit à Internet. Il est basé sur la norme IEEE 802.11 (ISO/CEI 8802-11).



La norme IEEE 802.11 (ISO/CEI 8802-11) est un standard international décrivant les caractéristiques d'un réseau local sans fil (WLAN). La marque déposée « Wi-Fi » correspond initialement au nom donné à la certification délivrée par la WECA (« Wireless Ethernet Compatibility Alliance »), organisme ayant pour mission de spécifier l'interopérabilité entre les matériels répondant à la norme 802.11 et de vendre le label « Wi-Fi » aux matériels répondant à leurs spécifications. Par abus de langage (et pour des raisons de marketing) le nom de la norme se confond aujourd'hui avec le nom de la certification (c'est du moins le cas en France, en Espagne, au Canada...). Ainsi un réseau Wi-Fi est en réalité un réseau répondant à la norme 802.11. Dans d'autres pays (en Allemagne, aux États-Unis par exemple) de tels réseaux sont correctement nommés WLAN (Wireless LAN).



Grâce au Wi-Fi, il est possible de créer des réseaux locaux sans fil à haut débit. Dans la pratique, le Wi-Fi permet de relier des ordinateurs portables, des machines de bureau, des assistants personnels (PDA), des objets communicants ou même des périphériques à une liaison haut débit (de 11 Mbit/s en 802.11b à 54 Mbit/s en 802.11a ou 802.11g et 540 Mbit/s pour le 802.11n) sur un rayon de plusieurs dizaines de mètres en intérieur (généralement entre une vingtaine et une cinquantaine de mètres). Dans un environnement ouvert, la portée peut atteindre plusieurs centaines de mètres voire dans des conditions optimales plusieurs dizaines de kilomètres (pour la variante WiMAX ou avec des antennes directionnelles).



Ainsi, des fournisseurs d'accès internet commencent à irriguer des zones à forte concentration d'utilisateurs (gares, aéroports, hôtels, trains...) avec des réseaux sans fil connectés à l'Internet. Ces zones ou point d'accès sont appelées bornes Wi-Fi ou points d'accès Wi-Fi et en anglais « hot spots ».



Les iBooks d'Apple, Inc. furent, en 1999, les premiers ordinateurs à proposer un équipement Wi-Fi intégré (sous le nom d'AirPort), bientôt suivis par le reste de la gamme. À partir de 2003, on voit aussi apparaître des modèles de PC portables bâtis autour de la technologie Intel Centrino, qui leur permettent une intégration similaire. Les autres modèles de PC doivent encore s'équiper d'une carte d'extension adaptée (PCMCIA, USB, Compact Flash, SD, PCI, MiniPCI, etc.).



Le terme Wi-Fi est largement connu pour être la contraction de Wireless Fidelity, mais c'est une explication erronée, comme l'explique Phil Belanger, un des fondateurs de la WECA, commanditaire de cette dénomination[1].



En fait le groupe avait demandé à une agence de publicité de lui proposer un nom plus facile à utiliser que « IEEE 802.11b Direct Sequence Spread Spectrum ». L'agence leur a proposé une dizaine de noms ; parmi ceux-ci, la WECA choisit celui-de Wi-Fi qui sonnait un peu comme HiFi. Initialement, cela n'avait pas un sens précis ; mais pour que le grand public comprenne mieux de quoi il s'agissait, la WECA présente ce nom avec le slogan : « The Standard for Wireless Fidelity » (« le standard pour la fidélité sans-fil »).



L'idée que Wi-Fi signifie wireless fidelity est désormais répandue. Ainsi, même si associer « fidélité » à la technique de réseau sans fil n'a aucun sens, le but marketing de diffuser un terme populaire pour la norme « IEEE 802.11b » a été atteint.



Lorsque le terme Wi-Fi est apparu, certains constructeurs et revendeurs l'ont associé à des équipements ne supportant pas la technologie « IEEE 802.11 » mais étant compatibles avec une technique de réseau sans fil, par exemple :



* réseaux sans fils personnels WPAN Wireless Personal Area Networks : Bluetooth, Infrarouge, ZigBee ;

* réseaux sans fils locaux WLAN – Wireless Local Area Networks : Wi-Fi, Hyperlan ;

* réseaux sans fils métropolitains WMAN – Wireless Metropolitain Area Networks : BLR (Boucle Locale Radio), WiMax ;

* réseaux sans fils nationaux WWAN – Wireless Wide Area Networks : GSM, GPRS, UMTS (3G).



Certains ordinateurs portables ont été vendus avec le mot Wi-Fi dans leurs caractéristiques alors que pour tout équipement sans fil ils ne disposaient que d'un simple port infrarouge.[réf. nécessaire]



Le mot Wi-Fi, avec le W et le F majuscule signifie la compatibilité avec les spécifications d'interopérabilité 802.11 de la WECA. (On le trouve aussi écrit tout en majuscule). Il est représenté par un logo déposé, le "Wi" est écrit en blanc sur un fond noir, le "Fi" est écrit en noir sur un fond blanc. Le tout avec le petit TM (Trademark : marque déposée)





Sur un équipement que l'on souhaite acheter, le logo Wi-Fi blanc et noir, ou la mention du standard « IEEE 802.11 », garantit que le matériel est compatible avec la technique de réseau sans fil « IEEE 802.11 ». Aujourd'hui, compte-tenu de l'évolution de la norme 802.11, il est prudent de vérifier quel standard respecte un équipement : 802.11b, 802.11g ou bien 802.11n. Le logo Wi-Fi avec un rond noir en arrière plan, signifie que l'on se trouve dans une zone où un réseau Wi-Fi « IEEE 802.11 » est présent.



En pratique, pour un usage informatique d'un réseau Wi-Fi, il est nécessaire de disposer au minimum de deux équipements Wi-Fi, par exemple un ordinateur, et un routeur ADSL « Wi-Fi ». L'ordinateur doit être équipé d'une carte wifi, qui contient une antenne, et de pilotes qui permettent de faire fonctionner cette carte. Les types, nombres, débit et distances entre les équipements varient en fonctions de détails techniques, dont certains sont précisés dans cet article.



Un routeur Wi-Fi peut également être utile.



* Les systèmes BSD (FreeBSD, NetBSD et OpenBSD) ont eu un support pour la plupart des adaptateurs depuis la fin 1998. Du code pour les puces Atheros, Prism, Harris/Intersil et Aironet (constructeur Wi-Fi du même nom) est principalement partagé par les 3 BSD. Darwin et Mac OS X, en dépit de leur chevauchement avec FreeBSD, ont leur propre et unique implémentation. Dans OpenBSD 3.7, d'autres drivers pour des chipsets sans-fils sont disponibles, y compris RealTek RTL8180L, Ralink RT25x0, Atmel AT76C50x et Intel 2100/2200BG/2225BG/2915ABG. Ceci est dû, au moins en partie, à l'effort d’OpenBSD pour soutenir les drivers open source pour les composants réseau sans fil. Il est possible que de tels pilotes puissent être implémentés par d'autres BSDs s’ils n'existent pas déjà. Le NdisWrapper est aussi disponible sous FreeBSD.



* Linux : Depuis la version 2.6, certains matériels Wi-Fi sont supportés nativement dans le kernel. Le support pour Orinoco, Prism, Aironet et Atmel est inclus dans la branche principale de l'arborescence du noyau, alors que ADMtek et Realtek RTL8180L sont tous deux supportés par des pilotes de code fermé fournis par les fabricants et des pilotes open source écrits par la communauté. Les radios Intel Calexico sont supportées par des drivers open source disponible sur Sourceforge. Atheros et Ralink RT2x00 sont supportés à travers des projets open source. Depuis le noyau Linux 2.6.17, les composants Broadcom, utilisés sur des cartes telles que Apple Airport Extreme, sont supportés grâce au pilote libre bcm43xx. Dans les autres cas, le support pour d’autres cartes sans fil est disponible à travers l’usage du pilote NdisWrapper open source : il permet à Linux de faire tourner sur des architectures Intel x86 le pilote du constructeur, prévu pour Windows. La FSF a recommandé certaines cartes [2].



* Le logiciel libre a également permis de disposer de routeurs Wi-Fi IPv6 à 80 € TTC environ à Paris (60 € (EUR) ou USD hors taxe)[3].



La norme 802.11 s'attache à définir les couches basses du modèle OSI pour une liaison sans fil utilisant des ondes électromagnétiques, c'est-à-dire :



* la couche physique (notée parfois couche PHY), proposant trois types de codage de l'information ;

* la couche liaison de données, constituée de deux sous-couches :

o le contrôle de la liaison logique (Logical Link Control, ou LLC) ;

o le contrôle d'accès au support (Media Access Control, ou MAC).



La couche physique définit la modulation des ondes radioélectriques et les caractéristiques de la signalisation pour la transmission de données, tandis que la couche liaison de données définit l'interface entre le bus de la machine et la couche physique, notamment une méthode d'accès proche de celle utilisée dans le standard ethernet et les règles de communication entre les différentes stations. La norme 802.11 propose en réalité trois couches physiques, définissant des modes de transmission alternatifs :

Il est possible d'utiliser n'importe quel protocole de transport sur un réseau 802.11 au même titre que sur un réseau ethernet.



Le mode Infrastructure est un mode de fonctionnement qui permet de connecter les ordinateurs équipés d'une carte Wi-Fi entre eux via un ou plusieurs Point d'accès (PA) qui agissent comme des concentrateurs (exemple : répéteur ou commutateur en réseau Ethernet). Ce mode est essentiellement utilisé en entreprise. La mise en place d'un tel réseau oblige de poser à intervalle régulier des bornes (PA) dans la zone qui doit être couverte par le réseau. Les bornes, ainsi que les machines, doivent être configurées avec le même nom de réseau (SSID = Service Set IDentifier) afin de pouvoir communiquer. L'avantage de ce mode est de garantir un passage obligé par le PA. Il est donc possible de vérifier qui accède au réseau. En revanche, le réseau ne peut pas s'agrandir, hormis en posant de nouvelles bornes.



Le mode « Ad-Hoc » est un mode de fonctionnement qui permet de connecter directement les ordinateurs équipés d'une carte Wi-Fi, sans utiliser un matériel tiers tel qu'un point d'accès (Access Point [AP] en anglais). Ce mode est idéal pour interconnecter rapidement des machines entre elles sans matériel supplémentaire (exemple : échange de fichiers entre portables dans un train (TGV…), partage de son accès à Internet dans sa maison, dans la rue, au café, chez des amis…). La mise en place d'un tel réseau se borne à configurer les machines en mode Ad-Hoc (au lieu du mode Infrastructure), la sélection d'un canal (fréquence) et d'un nom de réseau (SSID) communs à tous. L'avantage de ce mode est de s'affranchir de matériels tiers coûteux et de permettre une mise en œuvre simple. Grâce à l'ajout d'un simple logiciel de routage dynamique (exemples : OLSR, AODV…), il est possible de créer des réseaux maillés autonomes dans lesquels la portée ne se limite pas à ses voisins (tous les participants jouent le rôle du routeur).



La norme IEEE 802.11 est en réalité la norme initiale offrant des débits de 1 ou 2 Mbit/s (Wi-Fi est un nom commercial, et c'est par abus de language que l'on parle de « normes » Wi-Fi). Des révisions ont été apportées à la norme originale afin d'améliorer le débit (c'est le cas des normes 802.11a, 802.11b et 802.11g, appelées normes 802.11 physiques) ou de spécifier des détails de sécurité ou d'interopérabilité.



Linksys, la division grand public de Cisco Systems, a développé la technologie SRX pour "Speed and Range Expansion" (Vitesse et Portée Étendue). Celle-ci superpose le signal de deux signaux 802.11g pour doubler le taux de transfert des données. Le taux maximum de transfert des données via un réseau sans fil SRX400 dépasse donc les capacités d'un réseau filaire Ethernet 10/100 que l'on trouve dans la plupart des réseaux.



L'accès sans fil aux réseaux locaux rend nécessaire l'élaboration d'une politique de sécurité dans les entreprises et chez les particuliers. Il est notamment possible de choisir une méthode de codage de la communication sur l'interface radio. La plus commune est l'utilisation d'une clé dite Wired Equivalent Privacy (WEP), communiquée uniquement aux utilisateurs autorisés du réseau.



Toutefois, il a été démontré que cette prétendue sécurité était factice et triviale à violer[4], avec l'aide de programmes tels que Aircrack.



En attente d'un standard sérieux de nouvelles méthodes ont été avancées, comme Wi-Fi Protected Access (WPA) ou plus récemment WPA2. Depuis l'adoption du standard 802.11i on peut raisonnablement parler d'accès réseau sans fil sécurisé.



En l'absence de 802.11i on peut utiliser un tunnel chiffré (VPN Virtual Private Network en Anglais) pour se raccorder au réseau de son entreprise sans risque d'écoute ou de modification.



Il existe encore de nombreux points d'accès non sécurisés chez les particuliers. Plus de 20 pour cent des réseaux ne sont pas sécurisés[réf. nécessaire]. Il se pose le problème de la responsabilité du détenteur de la connexion Wi-Fi lorsque l'intrus réalise des actions illégales sur Internet (par exemple en diffusant grâce à cette connexion des vidéo volées).



D'autres méthodes de sécurisation existent, avec, par exemple, un serveur Radius chargé de gérer les accès par nom d'utilisateur et mot de passe.



La technique Wi-Fi apparaît au moment où se développent les interrogations quant à l'impact des radiofréquences sur la santé de l'homme. Des débats scientifiques se sont multipliés autour du téléphone mobile et commencent aujourd'hui à toucher l'ensemble de la technique Wi-Fi.



Une telle démarche s'avère opportune face au constat que cette technique se diffuse dans notre environnement, au travail, au domicile comme en déplacement (sans même que nous en soyons utilisateurs, comme par exemple dans le hall d'une gare).



Toutefois, il est à relever que la puissance émise par les équipements Wi-Fi (~30 mW) est vingt fois moindre que celle émise par les téléphones mobiles (~600 mW). En outre, le téléphone est généralement tenu à proximité immédiate du cerveau, ce qui n'est pas le cas des équipements Wi-Fi ; et à une dizaine de centimètres, la puissance du signal est déjà fortement atténuée (inversement proportionnelle au carré de la distance : P = 1 / D2).



Il est cependant intéressant de noter qu'en règle générale, un mobile ne transmet un débit soutenu d'informations que pendant un appel, beaucoup moins en veille, alors qu'un point d'accès Wi-Fi ou des machines en ad hoc transmettent des trames de balise toutes les 125 ms, soit en permanence.



Les fréquences utilisées par les équipements Wi-Fi (2,4 GHz, 5 GHz), tout comme les fréquences de la téléphonie mobile (environ de 900 MHz à 2100 MHz), sont des fréquences qui font toutes vibrer la molécule d’eau, qui constitue l’essentiel du corps humain. Si la fréquence de 2450 MHz est utilisée dans les fours à micro-ondes domestiques, c'est pour une simple raison de normes, car il existe des fours à micro-ondes industriels fonctionnant à des fréquences de 430 MHz et de 960 MHz. Concernant les fours domestiques, la législation (norme européenne EN 60335-1) impose un seuil de sécurité pour les fuites de rayonnement hyperfréquence (les fuites ne doivent pas dépasser 5 mW à 5 cm des parois).



Le risque sanitaire de l'utilisation du Wi-Fi est en cours d'évolution (usage permanent sur des ordinateurs ne permettant pas à l'utilisateur d'éteindre de façon sûre la carte Wi-Fi, usage de téléphones mobiles IP sur Wi-Fi, usage de réseaux faits de PA multiples créant des effets intégraux qui ne décroissent plus en P = 1 / D2). De ce fait des évaluations sont en cours et pour l'instant il est prématuré de dire si ce risque est acceptable ou non, et surtout en référence à quel risque déjà connu (une comparaison au risque du téléphone mobile est très douteux : niveau de risque de la référence, axes de comparaison)[5].



En Allemagne, les installations de réseaux Wi-Fi installées dans les bibliothèques vont être démontées à cause des risques estimés pour la santé des usagers[réf. nécessaire]. En France à Paris, les installations de réseaux Wi-Fi sont coupées dans certaines bibliothèques en accord avec le CHSCT et en raison des risques estimés pour la santé du personnel et des usagers[6].



Le Wi-Fi utilise une bande de fréquence étroite dite « Industrielle, Scientifique et Médicale », ISM, 2,4 à 2,4835 GHz, de type partagée avec d'autres colocataires conduisant à des problèmes de cohabitation qui se traduisent par des interférences, brouillages causés par les fours à micro-ondes, les transmetteurs domestiques, les relais, la télémesure, la télémédecine, les caméras sans fil, le Bluetooth, les émissions de télévision amateur (amateur TV ou ATV), etc. Inversement, certains systèmes comme la technique RFID commencent à fusionner avec le Wi-Fi afin de bénéficier de l'infrastructure déjà en place [7].



En Wi-Fi, il faut éviter d'utiliser la même fréquence que ses voisins (collisions) mais il faut aussi éviter d'utiliser une fréquence trop proche (interférences).



* voir aussi : Liste des canaux Wi-Fi



Faudra-t-il trouver d'autres fréquences libres pour certaines de ces applications, ou le Wi-Fi doit-il migrer vers une autre bande moins encombrée ? Rien n'est moins certain, car la rançon du succès en ce domaine est l'utilisation... jusqu'à la limite. Changer de spectre de fréquence ne ferait que déplacer le problème.



* le dipôle, qui ressemble à un stylo, est l'antenne tige basique (1/4 d'onde), la plus rencontrée. Elle est omnidirectionnelle, 0 dBd de gain, et est dédiée à la desserte de proximité. Elle équipe aussi la caméra sans fil numérique Wi-Fi 2.4 GHz (conforme "CE") permettant une PIRE (Puissance Isotrope Rayonnée Équivalente) maximale autorisée de 100 mW, 20 dBm. (D standard indicatif = 500 m à vue)



* l' antenne colinéaire souvent installée sur le toit. Elle est omnidirectionnelle, son gain, 7 à 15 dBi, est lié à sa dimension verticale pouvant atteindre 2 m.



Ces 2 premières descriptions, fonctionnant en polarisation V, peuvent être considérées comme des antennes station d'accueil ou de base puisque compatibles avec un environnement 360°.



* L'antenne panneau peut être intérieurement un réseau d'antenne quad ou d'antenne patch,ou un réseau de dipôles. Le gain commence vers 8 dBi (8 × 8 cm) pour atteindre 21 dBi (45 × 45 × 4,5 cm). C'est l'antenne qui présente le meilleur rapport gain/encombrement et aussi le meilleur rendement, qui tourne autour de 85 à 90 %. Au-delà de ce gain maximum, elle n'est plus fabriquée, car surgissent les problèmes de couplage (pertes) entre étages des dipôles et il faudrait en plus envisager le doublement de la surface. Le volume d'une antenne panneau est minimal.



* L'antenne type parabole pleine ou ajourée (grille). Son intérêt d'emploi se situe dans la recherche du gain obtenu à partir d'un diamètre théorique d'approche suivant :



* 18 dBi = 46 cm,

* 19 dBi = 52 cm,

* 20 dBi = 58 cm,

* 21 dBi = 65 cm,

* 22 dBi = 73 cm,

* 23 dBi = 82 cm,

* 24 dBi = 92 cm,

* 25 dBi = 103 cm,

* 26 dBi = 115 cm,

* 27 dBi = 130 cm,

* 28 dBi = 145 cm,

* 29 dBi = 163 cm,

* 30 dBi = 183 cm.



Le rendement de la parabole est moyen, 45~55 %. Le volume de l'antenne, qui tient compte de la longueur du bracon, donc de la focale, est significatif.



Une parabole satellite(exemple TPS/CS sans tête 11-12 GHz) est exploitable en wifi, à condition de prévoir une source adaptée : cornet, patch ou quad mono ou double, etc.



* L'antenne à fentes fournit un diagramme sectoriel.



Les antennes à gain directionnelles ou omnidirectionnelles sont destinées à la « plus longue portée », possible, quelques kilomètres.



Les antennes panneaux et paraboliques sont uniquement directionnelles, c’est-à-dire qu'elles favorisent une direction privilégiée (plus ou moins ouverte) au détriment d'autres non souhaitées.



On retient que les antennes panneaux sont souvent préférées (voire préférables) lorsque le bilan de liaison est favorable, mais, dès que le système doit être plus performant, les paraboles deviennent nécessaires. Le point d'équilibre, à 21 dBi, se fait avec d'un côté un panneau carré de 45 cm et de l'autre une parabole d = 65 cm.



En conclusion, en directionnel, ou point à point, il est plus intéressant de s'équiper d'abord d'un panneau, puis, si les circonstances l'exigent, d'une parabole.



Les antennes wifi sont généralement dotées de connecteurs SMA, RP-SMA ou N selon le constructeur.



Attention : les antennes à gain (exprimé en dBi ou en dBd) employées à l'émission (réception libre) doivent respecter la réglementation PIRE (Puissance Isotrope Rayonnée Équivalente).



Il existe d'autres antennes, moins connues, et celles conçues par les wifistes, comme l'antenne cornet, les antennes 2,5 GHz de réalisation amateure, les Yagi, les cornières, les dièdres, les discones etc., mais seules les tiges, les panneaux et les paraboles sont significativement utilisées.



Pour améliorer les échanges, il peut être monté au plus près de l'antenne un préamplificateur d'antenne (RX) avec ou sans ampli de puissance (TX) mais toujours de type bidirectionnel.



Une telle technologie peut ouvrir les portes à une infinité d'applications pratiques. Elle peut-être utilisée avec de l'IPv4, voire de l'IPv6, et permet le développement de nouveaux algorithmes distribués[8].



Ou encore, l’Accès Sans Fil à Internet (ASFI en français ou WIA en anglais), qui est aujourd'hui l'utilisation la plus courante du wifi.



L'un des exemples les plus aboutis d'ASFI est "Ozone". Ozone déploie depuis 2003 un réseau, notamment à Paris, construit à base de technologie Wi-Fi. "OzoneParis" propose, en effet, à tous les Parisiens particuliers comme entreprises un accès à haut débit à l’Internet sans fil. Les utilisateurs peuvent se connecter au réseau d’OzoneParis, accéder à l’Internet mais aussi bénéficier de tous les services liés à l'Internet (toile, courriel, téléphonie, téléphonie mobile, téléchargements etc.). Cet accès est utilisable de façon fixe comme en situation de mobilité. Ce réseau est aussi appelé Réseau Pervasif.



En anglais, « pervasive » signifie « omniprésent ». Le Réseau Pervasif est un réseau dans lequel nous sommes connectés, partout, tout le temps si nous le voulons, par l’intermédiaire de nos objets communicants classiques (ordinateurs, PDA, téléphones) mais aussi, demain, grâce à des objets multiples équipés d’une capacité de mémoire et d’intelligence : baladeurs, systèmes de positionnement GPS pour voiture, jouets, lampes, appareils ménagers, etc. Ces objets dits « intelligents » sont d’ores et déjà présents autour de nous et le phénomène est appelé à se développer avec le développement du Réseau Pervasif. À observer ce qui se passe au Japon, aux USA mais aussi en France, l’objet communicant est un formidable levier de croissance pour tout type d’industrie. En parallèle des accès classiques de type hotspot, le Wi-Fi peut être utilisé pour la technologie de dernier kilomètre dans les zones rurales, couplé à des technologies de collecte de type satellite, fibre optique, Wimax ou liaison louée.



Des téléphones Wi-Fi (GSM, DECT, PDA) utilisant la technologie VoIP commencent à apparaître.



À Paris, il existe aussi un réseau important de plus de 200 cafés offrant aux consommateurs une connexion Wi-Fi gratuite. Depuis Juillet 2007 Paris WI-FI propose gratuitement à Paris 400 points d'accès dans 260 lieux municipaux.



Notes et références :



1. (en)Teleclick, (en)Boing Boing et (en)Wi-Fi Planet

2. ↑ Cartes recommandées par la FSF.

3. ↑ The Open Source WRT54G Story

4. ↑ http://www.smallnetbuilder.com/content/view/30114/98/ (en) WEP Cracking...Reloaded

5. ↑ rapport de l'Agence Française de Sécurité Sanitaire de l'Environnement et du Travail d'avril 2005 « Téléphones mobiles, santé et sécurité »

6. ↑ La mairie de Paris coupe le Wi-Fi dans 6 bibliothèques

7. ↑ L’impact d’affaire des systèmes de positionnement en temps réel, Radio RFID

8. ↑ "New Distributed Algorithm for Connected Dominating Set in Wireless Ad Hoc Networks"]de K. Alzoubi, P.-J. Wan et O. Frieder http://doi.ieeecomputersociety.org/10.1109/HICSS.2002.994519



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Bonne Chance !!!
Enigma
2008-01-07 13:14:53 UTC
marc à raison , sauf qu'il faut rajouter 34.90 € env . d'abonnement à internet + 3 € de location de la livebox + 10 € de téléphone illimité + 15 € de téléphone fixe , par mois.

enfin, c'est ce que moi je paie , j'ai pas trouvé le moyen de faire moins cher.
Miss Chocolat
2008-01-07 13:12:08 UTC
La livebox est un modem qui a pour fonction de permettre d'aller sur internet et il permet entre autre de se connecter en wifi en gros de se connecter à internet sans fil. La wifi fait partie intégrante de la livebox. Par contre, pour utiliser la connexion sans fil, il faut que ton ordi soit doté de la wifi, si ce n'est pas le cas il y a des cartes comme Netgear (c'est ce que j'ai sur mon ordi) que tu branches sur ton ordi.



Renseigne toi auprès d'un vendeur dans une boutique orange pour la souscription, c'est rapide et tu choisis la formule que tu veux.
allan_edgar_poe
2008-01-07 12:56:37 UTC
la livebox est équipé en wifi d'origine, comme tout les modems adsl des autres concurrents, il suffit juste pour se connecter en wifi que le pc soit équipé d'une interface wifi (carte PCI ou clé usb wifi) on trouve ce genre de carte ou de clé à environ 15 euros pour les modèles de base. Pour ce qui est de la configuration, il n'y a qu'a suivre les instructions qui sont jointes au modem adsl. vous pouvez connecter d'autres appareils : console de jeux, webradio (radio wifi pour écouter les radios web), etc...
ArTs
2008-01-07 12:52:35 UTC
la livebox est par defaut wifi et c'est egalement la seul facon d'avoir internet + tv +tel avec orange



pour te connecter en wifi rien de plus simple soit tu as un ordi portable recent soit tu achetes un dongle wifi vendu 30 € en magasin
aissa saleh
2008-01-07 12:49:23 UTC
dsl,je ne sé pas!!


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